Ce week-end c’était la Foire Internationale des Art & Antiquités à l’Isle sur la Sorgue, l’occasion d’y traîner mon amoureux qui n’est pas du genre breloques et antiquités (et encore moins pendant les vacances). On s’est promenés dans les allées pleines de vieilleries : des escabeaux en bois, des anciens siphons en verre, de la vaisselle de mamies encore poussiéreuse, des poupées borgnes, des têtes de sangliers… Il y en avait partout (200 exposants associés aux 250 boutiques d’antiquités de la ville ça en fait du monde !). On ne savait plus où poser les yeux, c’était presque trop… (#overdosedechinage).

Je me rappelle quand j’étais enfant, à l’époque j’aurai échangé des bennes de pots de Nutella pour ne pas accompagner mes parents sur les brocantes, vide-greniers et autre dépôts-ventes. Je ne comprenais pas qu’on puisse kiffer chercher des fers à repasser d’époque (à l’ère des centrales vapeur) et d’anciens moulins à café (« what else ? »). Alors aujourd’hui, ça les fait bien rire de me voir analyser l’agenda des prochains lieux incontournables de chinage.

A l’Isle sur la Sorgue on se fait plaisir à imaginer un feu américain posé sur son étagère, un vieux baby foot installé dans son salon mais on ne pense pas deux secondes faire une bonne affaire… Les antiquaires, c’est ce qui a fait la renommée de la ville et c’est ce qui malheureusement, vous empêchera de dégoter la pièce rare à moindre frais. Les tarifs sont partout les mêmes… Alors c’est sur, c’est moins amusant qu’une petite brocante de village, où l’on fouille, farfouille et où rien n’est gagné d’avance mais c’est quand même hyper sympathique parce que ça donne plein d’idées déco. L’Isle sur la Sorgue c’est aussi une ville super mignonne, avec de jolies devantures de cafés qui donnent envie de flâner en terrasse traversée par un fleuve qui signe le côté romantique de la carte postale.

{ JD – Ma Vie de Boheme }